THE World University Ranking – Classement des meilleures université

Bonjour, bienvenue sur Éducation Voyageuse. Aujourd’hui, on entame la deuxième vidéo de la playlist sur le classement des meilleures universités au monde. Si tu n’es pas encore abonné à ma chaîne, tu peux le faire et tu peux aussi activer la cloche pour recevoir les notifications des vidéos que je publie chaque semaine. Tu peux aussi me suivre bien sûr sur Instagram.

Présentation du classement Times Higher Education

Aujourd’hui, on va parler du classement par le magazine anglais Times Higher Education. Ce classement, il s’appelle World University Ranking et il classe les 400 meilleures universités au monde. Depuis 2004, il existe ce classement et il recouvre trois missions principales des universités, à savoir la recherche, l’enseignement et le transfert des savoirs.

Critères et méthodologie du classement

Il regroupe en fait, il fait son classement en fonction de 13 critères répertoriés en cinq catégories différentes que je vais vous énumérer. On a la catégorie numéro 1 qui relève des citations donc l’influence de la recherche d’une université, à savoir le critère de l’impact des citations fait une moyenne par article et ça vaut 30% de la note.

L’importance de l’enseignement et des critères qualitatifs

La deuxième famille, c’est celle de l’enseignement. Là, on vient essayer d’évaluer l’environnement d’apprentissage avec des critères comme revenus par universitaire, une enquête de réputation. C’est ce qui est intéressant dans ce classement, c’est que ce n’est pas seulement un classement avec des critères quantitatifs, comme on l’a vu avec le classement de Shanghai. Si jamais vous n’avez pas vu ma vidéo dessus, je vous invite à aller la regarder. Là, le classement par Times Higher Education, ils font aussi appel à des critères plutôt qualificatifs comme les enquêtes de réputation.

Enquêtes de réputation et évaluation par les pairs

Il y en a une pour la recherche et il y en a une pour l’éducation. En fait, ça revient à inviter des experts du monde entier dans des domaines très précis pour chaque université, à nommer leurs pairs qui pensent, leurs pairs et les universités qui pensent être les pionniers, des gens excellents, en tout cas renommés, réputés dans ce domaine-là. Ensuite, on a un critère, le nombre de bourses doctorales par universitaire et le nombre de bourses doctorales par rapport au nombre de bourses bachelor et ensuite le nombre d’étudiants undergraduates admis par universitaire. Tout ça, ça nous fait une note qui équivaut à 30% de la note finale.

La recherche : volume, revenu et réputation

En troisième grande famille, on a évidemment la recherche. On cherche à évaluer le volume, le revenu et la réputation de la recherche d’une université. Là, on parle du nombre d’articles académiques et de personnels de recherche, le revenu de la recherche et on fait une enquête de réputation sur la recherche de l’université. Tout ça, ça nous vaut aussi 30% de la note finale.

L’internationalisation des étudiants et du personnel

Point important qui n’était pas présent dans le classement de Shanghai, l’international, la catégorie internationale des personnels et des étudiants. On essaie de faire un ratio entre étudiants locaux, domestiques et étudiants internationaux. Pareil pour le personnel, entre domestiques et international. Ensuite, on fait aussi une proportion en fonction des articles coécrits, notre internationalité allemande. Et ça, ça vaut 7,5% de la note finale.

L’industrie et l’innovation

Enfin, dernière catégorie qui n’était pas non plus présente dans le classement de Shanghai, c’est celle de l’industrie. Revenus et innovation, à savoir le revenu alloué à la recherche provenant de l’industrie. C’est aussi intéressant, il vient d’apparaître dans ce classement.

Top 3 mondial et classement français

Le classement 2021 nous donne en top trois, tout d’abord l’université d’Oxford, l’université ensuite de Stanford et l’université de Harvard. Sans grande surprise, ce sont le même top trois que Shanghai, mais pas dans le même ordre. La France, elle, les trois premières universités qui figurent parmi les 400 meilleures au monde. On a en premier l’université PSL, Paris Sciences et Lettres, qui est en 46ème position. Et en numéro 2 français, on a l’École polytechnique et Sorbonne Université, qui sont à égalité en 87ème position.

Points forts du classement Times Higher Education

Les points forts de ce classement sont vraiment la prise en compte de l’enseignement. Contrairement à Shanghai, on estime dans ce classement que l’enseignement, la qualité de l’enseignement, l’environnement d’apprentissage fait une université sa réputation, son excellence. Il y a des enquêtes qualitatives auprès d’experts. Ce ne sont pas que des critères quantitatifs mesurés. Il y a aussi des critères appréciatifs. Et il y a bien entendu la prise en compte de l’internationalisation et le rapprochement entre le monde de l’industrie et le monde académique.

Critiques et limites du classement

Maintenant, ce classement, il est aussi critiqué, de fait que les critères ne sont pas, j’allais dire, subjectivables, mais ça ne se dit pas dans le sens où, pareil, ce sont des critères choisis, définis et c’est comme ça, on doit se plier au classement, alors que certains chercheurs ou certains politiques demanderaient que, justement, on puisse mesurer un critère par rapport à un autre, qu’on puisse, nous-mêmes, voir en fonction de quels critères importent le plus quelle université est plus ou moins bien classée.

Vers des classements personnalisables

En fait, il faudrait, selon les experts, les spécialistes des classements, il faudrait qu’on puisse avoir des classements qui ne soient pas aussi faciles à lire que 1, 2, 3, mais qu’on puisse avoir des classements un petit peu plus complexes et un petit peu plus complets que l’on puisse personnaliser au final.

Voilà pour ce qui était de la deuxième vidéo de notre playlist sur les classements des universités dans le monde. Pour d’autres articles, on se retrouve ici ! Je vous dis merci et à bientôt.