Prof de FLE et ingénieur pédagogique – Mon parcours
Salut tout le monde ! Alors aujourd’hui je vais faire une vidéo pour vous expliquer mon parcours professionnel de prof de FLE et ingénieur pédagogique, mes études. Vous avez été nombreux à me demander à voir à quelles études j’ai faites, quel parcours j’ai. Comment est-ce que je suis arrivé à devenir ingénieur pédagogique et prof de FLE ? Donc je vais tout vous expliquer dans cette vidéo.
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Prof de FLE et ingénieur pédagogique : comment tout a commencé ?
Donc on va commencer par mon parcours, je vais tout vous expliquer.Ça remonte à la seconde. Je devais choisir si je voulais faire une section européenne anglais ou une section européenne espagnol. Une partie de ma famille étant espagnole on partait plutôt sur cette idée là. Mais j’avais une idée en tête déjà à 15 ans, j’avais le projet d’être prof de FLE en Australie. Il faut savoir qu’entre ma troisième et la classe de seconde, pendant l’été, j’ai rédigé un dossier épais pour expliquer ce projet professionnel. J’ai mis quelles études il fallait que je fasse, comment je pouvais aller faire ce métier en Australie. Et donc j’ai choisi la section européenne anglais qui était plus pertinent pour ce projet là. Je suis arrivé donc en seconde section européenne anglais et j’ai choisi trois langues dont l’anglais l’espagnol et le portugais en lv3 me demandez pas pourquoi ensuite je suis à partie en bac scientifique.
Et après le bac ?
Je suis partie en licence ce qu’on appelle LLCE donc Lettres Langues et Civilisations Etrangères. Donc là, c’est une licence dans laquelle on se focalise vraiment sur la littérature, la civilisation du monde anglophone. On va aussi beaucoup dans la traduction : le thème, la version. Et on va étudier vraiment la langue anglaise dans son détail donc on a de la linguistique, de la phonétique, c’est passionnant ! On va vraiment en profondeur dans toutes les matières.
Un premier master
Après une licence LLCE, en général on va plutôt sur un master MEEF (enseignement) ou sur un master recherche. Mais moi j’ai voulu changer de filière donc voilà j’ai demandé les références de mes enseignants. J’ai fait un bon dossier pour pouvoir changer et je suis passé en master LEA donc en anglais-portugais. Puisque voilà du portugais au lycée j’avais beaucoup pratiqué avec mon ex compagnon brésilien et mes voyages Lisbonne.
Donc là j’ai fait le master qu’on appelle LAI donc Langue Affaires et Interculturalité donc c’était vraiment l’anglais-portugais appliqué au commerce international et à l’interculturalité. C’étaient toutes les notions de choc des cultures, management interculturel, approche interculturelle : ultra intéressant ! J’ai adoré ce master !
Assistance de français
Mais j’avais toujours quand même en tête d’être prof de français en Australie. Et une fois qu’on a validé notre L3 LLCE, on peut faire son dossier donc demander à participer au programme des assistants de français à l’étranger. Donc lorsque j’étais en train de faire mon master 1 et bien j’ai fait tout mon dossier de candidature. A l’époque c’était le CIEP ce qui s’appelle France Education International mais on en reparlera dans une autre vidéo . Voilà donc j’ai eu un entretien pour le niveau de langue, pour la motivation, j’ai fait tout mon dossier écrit et j’ai postulé. J’ai eu la réponse plusieurs mois après donc j’ai été sélectionné pour être prof enfin Assistante de français en Australie. J’ai travaillé à Randwick, dans la banlieue de Sydney. J’étais à Randwick Girls Highschool. C’est un collège-lycée que de filles parce qu’en Australie, on peut avoir des écoles mixtes. Je faisais cours de français avec la prof de français et ensuite j’avais des petits groupes et on travaillait plutôt l’oral. Je les ai préparées au HSC donc le BAC australien, à l’épreuve de français.
Voilà donc cette expérience elle a duré un an et on peut pas le renouveler. Et comme je voulais quand même rester en Australie donc ce que j’ai fait c’est que j’ai quitté le territoire australien. J’ai fait un road trip en Nouvelle Zélande et là bas j’ai demandé mon Working Holiday Visa pour l’Australie. Et je suis rentrée en Australie (petite anecdotele jour de mon anniversaire donc j’ai un temps pour l’immigration l’australienne le jour de mon anniversaire !).
Prof de FLE en Australie
Il ne me restait plus qu’à rechercher du travail. Une fois qu’on a les références en Australie. Les références c’est à dire qu’on a quelqu’un qui peut attester que vous avez fait du bon travail donc moi c’était le cas avec mon collège lycée. La directrice pouvait attester du travail ce que j’avais fait et donc c’est assez facile ensuite de trouver du travail. Là j’ai trouvé à l’Alliance Française, j’ai trouvé dans les crèches, dans les écoles primaires. Par contre, on est payé à l’heure on ne sait pas combien d’heures on va avoir, c’est pas forcément stable. On court partout et c’est immense Sydney !
C’est un peu fatiguant à la longue, il faut aussi faire attention à ce que les cours se chevauchent pas. Du coup, je voyais bien que ça serait que temporaire que c’était assez précaire et instable puis que j’aurai jamais de visas pour rester. Il aurait fallu que je passe les diplômes de l’enseignement en Australie et là il fallait compter au moins 20 000 dollars australiens l’année. Ce qui n’était pas envisageable pour moi.
Le retour en France et le master FLE
Une fois l’expérience finie, je suis rentrée. En France, le problème c’est que j’ai trouvé aucun emploi. Même un master 1, je trouvais rien d’intéressant. Rien dans l’enseignement, rien dans dans les langues, absolument rien. Les seules choses que j’ai trouvées, c’est du secrétariat du secrétariat bilingue. Je me souviens même j’ai trouvé du secrétariat dans un truc international et j’avais postulé. Ils m’avaient dit « non, vous n’avez pas le BTS secrétariat ». Voilà donc c’était un peu frustrant retour en France !
Et comme pour avoir un poste perenne en Alliance Française par exemple, il fallait que j’aie le master FLE. Et bien j’ai eu la chance de pouvoir reprendre les études . J’ai donc postulé à un master FLE. J’avais un bon dossier déjà avec les notes précédentes ensuite j’ai ajouté les références de mes anciens profs et de mes anciens employeurs. Puis il faut un bon projet motivant et j’ai été prise.
Prof de FLE et ingénieur pédagogique
Dès la première année, il faut qu’on fasse un stage donc je suis partie au Brésil. J’ai fait mon stage dans une école privée de langue pendant cinq mois. C’était une école de langues qui passait au 100% digital et donc il y avait une ingénieur pédagogique. C’est là où j’ai découvert le métier de cet ingénieur pédagogique. Je donnais des cours de FLE à distance encore quelques-uns au présentiel mais c’était vraiment la fin (à l’armée brésilienne par exemple). Ensuite on faisait des petites vidéos du style culturel ou sur la recherche en didactique. C’était super intéressant !
Une fois rentrée, j’ai fait mon rapport de stage. Puis la deuxième année, je voulais le faire dans l’ingénierie pédagogique. Comme j’avais découvert ce métier par mon stage et grâce à une intervenante dans le master, ça m’a passionné ce métier. C’est à la fois du technologique, du créatif, de l’enseignement et de la recherche. C’est hyper intéressant !
J’ai ainsi fait mon stage à Sciences Po et je crois que quinze jours après avoir fini mon stage, j’étais déjà en poste à l’université qui me recrutait comme ingénieur pédagogique. J’avais même pas fini d’écrire mon mémoire que j’étais déjà recrutée. J’ai vraiment eu de la chance !
Prof de FLE et ingénieure pédagogique à l’université
Et donc là j’ai commencé en tant qu’ingénieur pédagogique et en même temps j’écrivais mon mémoire. J’ai fait mon mémoire sur l’autonomie des apprenants dans les formations à distance. Ensuite, à l’université par le bouche à oreille en racontant mon parcours, j’ai rencontré des profs de FLE. C’est comme ça que j’ai obtenu des heures d’enseignement comme prof de FLE. Donc là je donne des cours de FLE aux étudiants internationaux et aux chercheurs internationaux. Ca me permet vraiment encore conserver les deux casquettes.
Ce qui est particulier à l’université, c’est que tout le monde peut pas enseigner le FLE. Il y a des enseignants qui ont un cdi et qui sont profs de FLE à 100%. Mais sinon les autres, les vacataires, ont déjà un emploi à temps plein. En fait pour lutter contre la précarité l’université a interdit à ce que on emploie des gens qui n’ont pas une activité principale.
Dans mon université, il faut déjà avoir un emploi à temps complet donc soit vous êtes comme moi et vous êtes déjà employé l’université. Soit vous avez un gros nombre d’heures que vous faites déjà ailleurs.
Voila c’était la réponse à vos questions, ce que je voulais partager avec vous ! Mon parcours, mes études et comment j’en suis arrivée là ! Je vous ferai bientôt une nouvelle vidéo sur les avantages des inconvénients du métier prof de FLE. En attendant, si vous avez des questions, si vous avez besoin de précisions, n’hésitez pas laisser un commentaire, je vous répondrai avec plaisir! Je vous dis merci et à bientôt !