METHODOLOGIES FLE
Didactique du FLE

Les méthodologies du FLE. Evolution des méthodologies de l’enseignement des langues.

Quelles sont les méthodologies du FLE ? Comment a évolué l’enseignement des langues dans le temps ? C’est la question qu’on va se poser aujourd’hui.

La méthode traditionnelle

On commence avec l’enseignement des langues au xvième siècle donc avec la méthode traditionnelle. (Première des méthodologies du FLE). A ce moment-là, on va enseigner les langues vivantes comme les langues mortes. Il n’y avait vraiment pas d’oral, on focalisait tout sur la traduction, sur l‘exercice grammatical, les textes littéraires. Donc pas du tout sur la pratique de la langue et encore moins orale.

La méthode directe

Ensuite donc fin 19e début 20e, on voit apparaître ce qu’on appelle la méthode directe donc là c’était vraiment l’idée qu’on se focalise sur l’oral. On découvre que les langues servent à communiquer donc l’enseignant il met vraiment l’accent sur l’oral, la pratique de l’oral. C’est là pour le coup on n’a plus du tout recours à la langue maternelle, on reste exclusivement en langue cible. Par exemple, si vous apprenez l’anglais à cette époque on n’avait pas du tout recours aux français si c’est notre langue maternelle. On bannit de la classe les « comment est-ce qu on dit en anglais etc. ? » ou les « est-ce que ça veut bien dire ça? ». La traduction, la médiation, on oublie ! C’est vraiment que la langue cible.

La méthode audio-orale

Et à l’oral ensuite, on va voir au niveau de la seconde guerre mondiale apparaître la méthode audio orale et MAO. En fait cette méthode, elle est apparue avec les besoins de l’armée américaine qui devait former des soldats qui ne parlait pas anglais. Ils devaient les former à l’anglais au plus vite donc là on a demandé au linguiste Bloomfield (si vous vous souvenez bien je vous ai déjà montré sa tête dans la vidéo sur le bilinguisme).

Il a mis au point ce qu’on va appeler plus tard la méthode militaire, la méthode de l’armée qui s’appelle la méthode audio orale. Elle est basée sur le behaviorisme donc sur vraiment l’idée que c’est par la répétition donc toujours à l’oral (on reste vraiment qu’à l’oral) par la répétition en langue cible qu’on va créer des automatismes. En répétant et en renforçant les bonnes réponses, on va créer des mécanismes, des automatismes qui vont faire qu’en fait c’est bien on va communiquer en langue cible.

Les résultats sont assez limités sur le long terme mais c’est une façon de faire qui était utile à l’époque pour former rapidement des soldats.

La méthode SGAV

Ensuite, on va voir apparaître la méthode SGAV. Elle s’appelle Structuro-Globale Audio-Visuel. Là c’est plutôt dans les années 50 et en fait l’idée c’est vraiment de se focaliser sur la langue telle qu’elle est parlée dans le quotidien, dans la vie de tous les jours. C’est l’apprenant qui va essayer de s’approprier la structure, la compréhension globale de la structure de la langue.

Si on prend l’anglais par exemple, on apprend grâce à des moyens audio visuel donc c’est là qu’on voit apparaître les premières bandes sonores, les premiers films qu’on utilise en salle de classe. Donc on voit apparaître le magnétophone, c’est à ce moment là que les laboratoires de langues apparaissent aussi. C’est vraiment cette idée que grâce à l’écoute ou la visualisation d’un dialogue qu’on va comprendre de manière générale comment fonctionne la langue. Et qu’on va s’approprier la langue de tous les jours telle qu’elle est vraiment parlée au quotidien.

Après la méthode SGAV il y à la méthode notionnel-fonctionnel, on va pas du tout s’attarder dessus parce qu’elle est pas resté longtemps.

La méthode communicative

Par contre, méthode très importante qui est à son apogée dans les années 90, c’est la méthode communicative. On met l’accent sur vraiment le fait qu’il faut développer chez l’apprenant une compétence communicative en langue étrangère. On se focalise sur ce qu’on appelle l’acte de langage. Il faut donner à l’apprenant les moyens linguistique de produire des actes de langage. Les actes de langage, c’est tout ce qui va être le moyen d’agir sur l’environnement. Ça va être s’informer, demander et donc toutes ces actions tout c’est tous ces actes de langage. Il faut qu’ils aient les moyens de les produire et ce dans différents environnements.

C’est vraiment à ce moment là qu’on voit apparaître les jeux de rôle. Vous savez ces jeux de rôles qu’on fait en classes ? Par exemple, de demander à leur voisin où se trouve le chemin pour aller à tel endroit etc. Voilà, par exemple, c’est ce genre d’acte de langage, de jeu de simulation. Cette méthode utilise aussi l’exercice de conceptualisation. Ce sont des exercices qui amènenr l’apprenant a réfléchir sur le fonctionnement de la langue.

La perspective actionnelle

Mais ensuite changement dans les méthodologies du FLE, dans les années 2000. Notamment avec le CECRL (voir la vidéo sur le CECRL). Donc avec le cadre européen commun de référence pour les langues, on voit apparaître qu’on appelle la Aerspective Actionnelle. Il y a une division là soit on l’appelle l’Approche Actionnelle soit la Perspective Actionnelle.

Avec cette méthode, c’est la vision de l’apprenant qui change. C’est vraiment voir l’apprenant comme un acteur social dans sa globalité. Lidée de cette perspective actionnelle, c’est de se demander quels actes sociaux doivent accomplir les apprenants. Si j’ai des apprenants FLE en France qui va devoir faire sa demande de visa, faire sa demande de mutuelle ou quoi. Et bien, c’est l’idée de lui apporter les moyens de vraiment faire ces demandes. On répond à un besoin pour agir sur son environnement en tant qu’acteur social. C’est vraiment la vision de l’apprenant en tant qu’acteur social dans la vraie vie.

C’est tout pour ce qui est des méthodologies du FLE et de l’enseignement des langues aussi à travers le temps. Si vous avez des commentaires à faire ou des questions à poser, n’hésitez pas ! Moi je dis merci et à bientôt !

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