A publier : Analyse de manuel : je passe le manuel Défi actuel de chez EMDL à ma grille d’observation
Introduction et Présentation du Projet
Hello tout le monde, alors aujourd’hui je suis hyper excitée de vous retrouver dans cette vidéo un petit peu spéciale, enfin vraiment spéciale puisque je n’ai jamais fait ce type de vidéo auparavant.
Alors, aujourd’hui on va parler manuel de français langue étrangère et j’ai l’honneur, le plaisir, ça se voit je pense, de vous proposer cette vidéo et qui est en partenariat avec la maison d’édition, Editions Maison des Langues. Donc c’est eux qui vont sponsoriser cette vidéo puisque je vais vous parler d’un manuel qu’ils viennent de sortir. Depuis de longs mois, je travaille sur l’élaboration d’une grille d’analyse de manuel basée sur la recherche. Donc j’ai lu des thèses, des mémoires, des articles, des livres, tout ça sur le sujet de l’observation des manuels. J’ai donc besoin de soumettre cette grille d’analyse en vrai quoi, de la tester en vrai avec un vrai manuel.
Et j’aime beaucoup la maison d’édition, Editions Maison des Langues et du coup c’est moi qui les ai contactés pour savoir si ça les intéresserait de faire cette vidéo avec moi sur un de leurs manuels. J’ai été vraiment ravie puisqu’ils ont été super réactifs, ils m’ont répondu vraiment très vite. Et j’ai eu donc un échange avec deux dames en charge de la communication de cette maison d’édition. C’était vraiment très agréable, très fluide et puis ça s’est super bien passé.
Donc là j’ai le manuel, je vais dans cette vidéo vous dire selon la recherche ce qu’il en est, selon mon expérience puisque vous savez que j’ai enseigné à des niveaux A1 à l’université et puis j’avais déjà parlé de Version Originale qui avait été proposé par cette maison d’édition aussi.
Donc restez bien jusqu’à la fin de la vidéo puisque je vais vous montrer ce que j’aime bien dans ce manuel, je vais vous montrer ce que dit la recherche et je vais vous faire part de mon expérience. Puis on va aller voir les ressources en ligne qu’ils proposent. Et juste avant qu’on aille regarder ensemble plus en détail le manuel, je voulais vous expliquer pourquoi en fait j’aime bien cette maison d’édition.
Pourquoi l’Édition Maison des Langues ?
Donc déjà la maison d’édition, Editions Maison des Langues, elle a une vingtaine d’années, c’est des méthodes assez connues, la première c’était rond point. On a déjà parlé de version originale et de défi que j’ai là d’ailleurs et en fait moi je trouve que c’est une maison d’édition qui est assez moderne, qui vit en fait avec son temps, déjà pour vous montrer les derniers manuels. Donc on va parler de Défi actuel et ils viennent de sortir Prêt à parler.
Déjà ce sont des manuels aux visuels assez modernes, c’est quand même assez important, c’est un détail mais c’est quand même assez important. Quand on donne quelque chose à nos apprenants que ça leur parle de la réalité actuelle et que ça fasse pas infantiliser. Mais je trouve aussi qu’ils sont dans le move actuel dans le sens où moi par exemple je les ai beaucoup remarqués sur les réseaux sociaux, sur leur chaîne YouTube et c’est comme ça que je me suis dit que peut-être ils étaient accessibles, réactifs et que ça les intéresserait de travailler avec moi. Je trouve qu’ils vivent avec leur temps aussi dans le sens où ils sont à l’écoute de la didactique, de ce que dit la didactique et aussi à l’écoute de ce que disent les enseignants parce que la didactique elle sert à faire des recommandations pour les enseignants, elle sert aussi à dire ce que fait les enseignants, mais il faut quand même que ce soit faisable pour les enseignants.
Ensuite il y a les nouvelles technologies, ils ont un espace virtuel, on en parlera tout à l’heure, mais il y a quand même beaucoup de ressources accessibles en ligne aussi et comment ça s’intéresser à l’intelligence artificielle qui vous savez sont des sujets qu’ils me parlent concrètement. Il faut savoir aussi que c’est une dimension humaine cette maison d’édition, ils sont une petite équipe, ce sont quasiment tous des anciens profs, ils ont une certaine liberté du coup d’être réactifs et de s’adapter et de faire des choses qui sont en adéquation avec les demandes actuelles. Il y a aussi des questions de valeurs, vous verrez dans les manuels, dans ce qui est posté en ligne, qu’au niveau des valeurs on prône l’ouverture au monde, la diversité et la didactique et la pédagogie. Voilà donc ça je voulais juste faire un petit aparté sur pourquoi cette maison d’édition et puis on va parler du manuel.
Présentation du Manuel Défi Actuel
Alors vous connaissiez Défi, et bien on revient avec sa version pimpée Défi actuel. Du coup ce sera le manuel qu’on passera à la grille d’observation des manuels et puis je vous en dirai un petit peu plus sur ce que j’en pense. Il faut savoir que ce manuel c’est l’aboutissement d’un gros travail de révision de ce manuel là (Défi), puisque la maison d’édition, Editions Maison des Langues a pris en compte tous les retours des enseignants, des étudiants, ils ont fait des enquêtes utilisateurs, ils ont fait des tables rondes dans le monde, ils ont dédié une équipe de réviseurs pédagogiques qui a testé la faisabilité des contenus auprès de leurs apprenants pour aboutir à un tout nouveau manuel.
Spoiler alert : je vais vous dire un petit peu ce que j’aime bien dans ce manuel. C’est déjà une méthode qui est vraiment basée sur le socio-constructivisme. Donc on a des activités en groupe, souvent ludiques, qui prennent en compte les connaissances intérieures du monde des apprenants et c’est l’apprenant qui se construit lui-même, qui est actif, qui est acteur de son apprentissage, qui se construit lui-même son apprentissage. Donc la langue, les cultures des apprenants sont prises en compte et on a des défis à la fin, des défis, des sortes de tâches scolaires à la fin de chaque unité et une approche du lexique que j’aime vraiment. Et ça, je ne le spoil pas, il va falloir regarder la vidéo en entier.
Voilà, donc j’aime beaucoup ce manuel, je vais vous expliquer un petit peu tout et puis on va faire une analyse honnête basée sur la recherche du manuel. Allez ! Alors l’heure est venue de vous faire un petit thé puisque c’est le moment où on va prendre un peu plus de temps dans cette vidéo pour vraiment s’arrêter sur l’analyse, la grille d’observation de la manuel. Si c’est un sujet qui vous intéresse, je vais vous mettre des ressources que vous pouvez consulter dans la description de cette vidéo.
Analyse Générale (Informations, Macro-structure, Avant-propos)
Alors moi, j’ai donc avec moi ma petite grille d’analyse, elle se compose en plusieurs parties. On va d’abord parler des informations générales sur le manuel, de l‘avant-propos, on va observer la macro-structure, c’est-à-dire la structure du manuel dans son ensemble et ensuite on va parler en particulier d’une unité ou de l’unité, on va aller au grain plus fin qui est l’unité didactique. Et puis après, vous verrez, on ira voir ensemble les ressources complémentaires et l’espace virtuel qui est proposé avec ce manuel parce que donc vous avez le manuel au format papier et ça donne accès à l’étudiant à 12 mois à l’espace virtuel.
Donc ce manuel, il s’appelle donc Défi Actuel. Les auteurs sont deux enseignants de français et langue étrangère avec beaucoup d’expérience, qui ont aussi une formation comme formateur, on dit formateur de formateur, donc c’est-à-dire qu’ils forment d’autres profs. C’est pour un niveau visé A1, donc ça c’est le niveau du COCRL. Si vous savez pas ce que c’est, je vous mets la vidéo que j’ai faite dessus. C’est ce qu’on appelle une méthode plutôt universelle, ça veut dire qu’elle peut être utilisée dans n’importe quel contexte, sachant que le public est plutôt adulte. Et c’est du français et langue étrangère général, on dit, c’est-à-dire que c’est pas du français de spécialité ou sur objectif spécifique.
Je l’ai dit dans la spoiler alert, mais la théorie d’apprentissage derrière ce manuel, c’est du socio-constructivisme. On considère l’étudiant comme acteur de son apprentissage, c’est pas une page blanche ou comme disait, je pense, je crois que c’est Montessori, ce n’est pas un vase vide qu’on remplit. Voilà, on va passer à l’avant-propos. Donc attendez, faut que je vous le trouve. Quand on ouvre le manuel, on trouve directement l’avant-propos.
Et là, dans l’avant-propos, on nous annonce, enfin quand je dis on, c’est l’équipe de défis actuel, donc les neuf personnes qui sont des concepteurs, réviseurs, pédagogiques et la maison d’édition, qui nous présentent un peu les points saillants de ce manuel. Donc une approche originale, je vais prendre ma note, une approche originale et motivante pour, de l’apprentissage, les cultures et sociétés francophones ainsi que celle des apprenants comme au centre de l’apprentissage, une approche innovante du travail lexical et une perspective réellement actionnelle et on nous explique que c’est la version enrichie de défis avec les retours enseignants-utilisateurs. Il y a aussi une présentation des unités, donc elles sont toutes un peu structurées de la même manière et donc on nous explique bien ce qu’on va retrouver dans chaque unité. Et donc ça, je vous expliquerai plus en détail dans la partie micro-structure.
Voilà donc l’avant-propos, c’est un élément qui est hyper important quand on fait une analyse de manuel parce qu’en fait c’est un peu tous les éléments de la didactique qui sont revendiqués ou sur lesquels on se base qui vont être présentés ou en tout cas conscientisés ou basés sur qui sont présentés dans l’avant-propos, donc il faut en faire en général une partie vraiment dédiée à l’analyse de manuel et on va partir en fait de l’avant-propos pour ensuite vérifier si ce qui est dit dans l’avant-propos est véritable et pour aller voir aussi si ce qui est dit dans l’avant-propos correspond à ce que prône la recherche ou à ce que font les étudiants, les enseignants qui étudient aussi dans la didactique, dans la recherche.
Donc là nous dans l’avant-propos de défis actuels, on a des choses qui sont très actuelles en termes de didactique des langues, c’est-à-dire qu’on a une théorie de l’apprentissage qui est revendiquée dans la didactique, c’est-à-dire qu’on nous dit que là on doit considérer le CECRL, on doit considérer l’apprenant comme acteur de son apprentissage, en fait il doit mobiliser les connaissances antérieures et se créer ses propres connaissances à partir de ça, ses propres nouvelles connaissances à partir de ça. Quand ils disent une approche originale et motivante, il va falloir qu’on aille voir en détail à quoi ça fait référence.
Les cultures et sociétés francophones, donc ça, ça va être plusieurs choses, ça peut être la compétence socioculturelle ou la compétence plurilingue et pluriculturelle, donc ça à creuser. Une approche innovante du travail lexical, donc comment sont abordés les éléments linguistiques, donc hyper intéressante de voir ce qu’on met derrière innovant. La perspective réellement actionnelle, eh bien on va aller voir tout ça. En tout cas, là ce qui est annoncé c’est des principes actuels en didactique des langues, c’est-à-dire qu’on revendique la PA, la perspective actionnelle, on revendique une certaine approche des éléments linguistiques et on va voir, on revendique en tout cas une diversité culturelle, le CECRL c’est ce qu’il fait, avec les compétences que je vous ai citées et sur la base d’une approche originale et motivante, en tout cas motivante, on a tous les facteurs de motivation qui sont très importantes en recherche, alors plutôt là du coup en FLE, oui, mais aussi en sciences de l’éducation, donc ils donnent envie, cet avant-propos, et on va aller un peu plus en détail, notamment on va commencer par la macro-structure.
Alors la macro-structure d’un manuel, on peut l’avoir dans ce qui s’appelle, en fonction des manuels, le tableau des contenus, la table des matières, le sommaire. Pour défi actuel, ça s’appelle le tableau des contenus et ça se présente comme ça, donc on a une colonne avec le numéro de dossier intitulé et les pages correspondantes, une colonne qui s’appelle dossier, où en fait ça présente les différents dossiers de chaque unité didactique et ensuite on a culture et société, communication, grammaire, lexique et puis tout ce qui va être ressources complémentaires, donc là on en avait quatre et là on a les quatre autres, donc on a huit unités didactiques dans ce manuel.
Ce qui est intéressant de voir dans un manuel quand on l’analyse, c’est un petit peu, on va dire, l’entrée ou la progression, ce qui régit le manuel. Est-ce que c’est les éléments linguistiques, c’est-à-dire est-ce qu’on a une progression linguistique et que c’est ça qui détermine l’avancement d’un manuel, est-ce que ça va être les situations de communication, ça on en avait beaucoup dans les actes de langage, on avait beaucoup dans les manuels en approche communicative, vous savez on avait souvent demandé son chemin, c’était vraiment demander son chemin, voyager demander son chemin, aller au marché, c’était vraiment ça qui déterminait la progression dans un manuel ou comment était constitué un manuel.
Ce qui est intéressant dans ce manuel là, c’est qu’on a une entrée, on va dire, ou en tout cas quelque chose, c’est pas une progression, c’est une entrée, on va dire, un choix, j’imagine éditorial, qui est fait par rapport à la culture. Donc c’est vraiment, il y a, et d’ailleurs il n’est pas en troisième colonne, donc en première colonne vraiment qui nous intéresse au niveau de la didactique, pour rien, parce qu’on va avoir à la fois de la socio-linguistique, dans culture et société, de la socio-linguistique, puisqu’on a les salutations formelles, informelles, on a tout ce qui va être l’effet culturel, et bien sûr les contenus socio-culturels. L’effet culturel ça va être par exemple les unités didactiques sur les types d’union en France, les contenus socio-culturels, ça va être le train de travail par exemple en Belgique ou quoi.
Mais en gros, on a à chaque fois des éléments qui sont contextualisés, une valorisation des cultures, des sociétés, une présentation des cultures, des sociétés liées au français, à la francophonie, et on a en même temps de la compétence pragmatique des situations de communication qui sont, qui construisent ce manuel. Et bien sûr on a à chaque fois la tâche, toute unité se finit par une tâche qui relève de la perspective actionnelle. Donc ce qui est intéressant en fait dans ce manuel, c’est qu’il est la base de ce qui constitue ce manuel, et je vais dire multidimensionnel, c’est pas vraiment le mot, mais c’est vraiment la partie culture et société francophone, la partie communication, et qui est en lien du coup avec le CECRL, c’est-à-dire qu’il faut mixer ce qui est en référence avec le CECRL pour ce niveau-là, avec comment est-ce qu’on aborde les cultures et sociétés francophones, et en même temps comment on fait pour faire en sorte que les apprenants soient acteurs de leur apprentissage, et là c’est les activités, mais là c’est représenté par les tâches finales qui sont là pour remobiliser tout ce qui a été vu dans l’unité didactique. Donc c’est assez intéressant au niveau de la macro-structure de voir comment est fait ce manuel-là.
Micro-structure et Unités Didactiques
Maintenant ce qui va être intéressant, ça va être de voir au niveau de l’unité didactique qu’est-ce qu’il y a concrètement, qu’est-ce qu’il y a dans le manuel. Donc une unité didactique, la première page elle ressemble à ça. Donc on a le numéro de l’unité didactique, on a l’intitulé, on a un petit récap donc de ce qu’il y avait dans le table des contenus, et donc il y a l’image qui est en lien avec la thématique socio-culturelle of course. On a les thématiques qui seront abordées au niveau de la culture, on a les points grammaticaux, les points relatifs à on va dire les actes, il y a un peu de tout mais c’est souvent les actes de parole qu’on sera amené à réaliser.On a les points lexicaux et il y a de la phonétique, ça je vous montrerai après. Ce qui se détache visuellement dans cette présentation c’est aussi le défi.
Donc là par exemple pour cette unité 5, le défi c’est faire une carte des logements étudiants de votre pays. Donc elle se présente comme ça. Ensuite donc on a un défi par unité didactique et dans chaque unité didactique il y a des dossiers. Concrètement si vous me suivez dans mon langage, qui n’est pas un langage toujours de méthode manuelle, dans mon langage en tant que prof, une unité didactique ça serait notre séquence pédagogique et un dossier ça serait à peu près une séance.
On a ensuite les documents et pour revenir un peu à la macro structure ce que je vais vous dire c’est qu’on a des tâches qui sont les défis, qui sont complètement, quasiment toutes des tâches scolaires et en fait ce qui est intéressant dans la tâche c’est qu’à la fin en fait est expliqué ce qu’on va remobiliser. Donc ici vous vous souvenez vous allez faire une carte des logements étudiants de votre pays, on vous dit que vous allez remobiliser les points lexicaux que vous avez vu, les logements, les propositions de localisation, les verbes devoirs, on vous donne un petit exemple et après on vous donne des indications. C’est à faire en groupe et c’est voilà ça met vraiment en action.
Donc c’est des tâches scolaires, ce qui est, on va pas se mentir dans la perspective actionnelle, le plus facile à mettre en oeuvre. Les tâches sociales sont quand même assez difficiles. Le but d’un manuel c’est quand même que les enseignants s’en saisissent. Donc c’est vrai que si on a des tâches qui paraissent trop compliquées à mettre en place, on n’aura pas des enseignants à l’aise avec le manuel. Là on a des tâches qui sont souvent des vraies tâches parce qu’elles sont dans le sens des tâches de Christian Puren, dans le sens où elles sont en groupe, de pédagogie active et du coup plutôt individuelle, plutôt, pas du tout, plutôt scolaire. Et il y a une explicitation de ce qu’on va remobiliser. On pourrait être plus détaillé mais je sais pas s’il y aurait un intérêt pour l’apprenant. En tout cas il y a une cohérence avec l’unité didactique qui est explicité.
Le point positif des activités de production et de ces défis là aussi, c’est qu’on n’est jamais dans la simulation tout au long du manuel. Simulation, vous vous souvenez, c’est le jeu de rôle. C’est vraiment l’élément qui dit qu’on est en approche communicative et ça on n’en a jamais. C’est toujours, on prend l’apprenant comme acteur social, acteur de son apprentissage et on part de ses connaissances à lui, on lui demande de réagir avec ses propres goûts, avec ses propres connaissances, d’interagir avec ses camarades et donc on lui dit jamais imagine que tu es un, je sais pas, un touriste dans tel pays, tu vas à l’office de tourisme. Ça serait vraiment l’approche communicative et ce qui nous permet de dire qu’on est plus en PA, en perspective actionnelle, c’est le fait qu’on n’a pas ça.
Après la faisabilité d’une perspective actionnelle sur un manuel, je pense que ça pourrait faire l’objet d’une thèse. Voilà j’ai lancé ça à vous d’en faire ce que vous voulez. Donc on va aller vraiment voir maintenant une unité didactique pour l’étudier plus en profondeur, donc la microstructure du manuel. Donc là, on sera plus, si vous voulez, dans mon langage à moi dans une séance. Alors en didactique du français langue étrangère, quand on parle d’unité didactique, il y a des recommandations qui ont été faites. Je vous renvoie aux travaux de Véronique Laurens.
En tout cas, on sait que ce qui est important, c’est d’avoir une phase d’anticipation où l’apprenant émet des hypothèses. Ensuite des documents authentiques et j’insiste sur le fait qu’ils doivent être authentiques parce qu’on doit se confronter à la langue telle qu’elle est réellement parlée dans les sociétés des langues qu’on étudie. À partir de quoi on va faire une compréhension globale de ces documents. Là je vous renvoie à la vidéo que j’ai faite sur les travaux de Sophie Moirand. On peut avoir des questions de compréhension détaillées pour affiner certains aspects de ces documents authentiques.
Puis on a un repérage des éléments linguistiques et une conceptualisation des règles de ce fonctionnement linguistique, on va dire. Des exercices de systématisation, donc des exercices de grammaire, de vocabulaire, de phonétique et une production et d’ailleurs des exercices de production un peu systématisés et une réalisation de la tâche finale en lien avec tout ce qu’on a vu. Donc pour vous montrer un petit peu, par exemple on va reprendre le dossier numéro 5. La première page, c’est un document et on retrouve certains éléments de ce que je vous disais.
Documents authentiques et Pédagogie Active
Donc je me suis vraiment renseignée auprès de la maison d’édition, comment est-ce qu’ils choisissaient leurs documents, qu’est-ce qu’ils prenaient comme documents et donc ils mettent un point d’honneur à essayer d’avoir le plus possible des documents authentiques. Parfois ça demande de l’argent, de mettre de l’argent dedans puisque c’est des documents pour lesquels ils doivent avoir les droits et ça demande du temps parce que c’est des démarches qui peuvent mettre un peu de temps à aboutir. Donc on a en grande majorité dans le manuel des documents authentiques pour lesquels ils ont les droits pour éditer le manuel.
On a là si vous voyez, donc ça c’est le premier document de l’unité didactique, on a ce qu’on appelle avant de lire qui correspond à notre phase d’anticipation. Donc parmi les logements, lesquels sont habituellement des logements étudiants dans votre pays, dans votre ville, quel est le prix moyen d’un loyer pour les logements suivants. Donc on commence à aborder, on commence à formuler des hypothèses, on commence à, donc justement sur le thème qu’on va aborder et un peu à se positionner, à émettre des premiers éléments par rapport à la réalisation de la tâche finale par exemple. On a ensuite comprendre les textes et réagir qui sont des questions de compréhension globale.
On a à chaque fois sur cette page là ce petit encadré qui est mon panier de lexique et donc là c’est écrivez les mots nouveaux et importants pour vous. Donc ça on va en parler mais c’est quelque chose que je trouve absolument fantastique. Et dans comprendre les textes on a aussi réagir parce que on invite, c’est là où il y a le socio-constructivisme dont je vous parlais, donc on invite à repérer des éléments pour avoir une compréhension globale du document, à réagir sur ce qu’on vient de voir. Donc ça ça relève de la pédagogie active, on met l’acteur au centre de son apprentissage, il se construit ses propres connaissances, il a des connaissances intérieures, il réagit.
C’est le socio-constructivisme, c’est aussi souvent des activités à faire en binôme, en groupe, en classe. Donc il permet de se construire par rapport aussi au retour de ses camarades, des autres apprenants, son apprentissage, de confronter ses hypothèses, celles qui sont validées, invalidées et du coup de créer des nouveaux apprentissages. Et ensuite on passe, on a un autre document authentique, sur chaque page il y a un document authentique sur lequel on a des questions, donc là on a des questions qui sont aussi des questions de compréhension globale.
Il peut y avoir dans certaines unités didactiques des questions de compréhension un peu plus détaillées, mais on a surtout là le moment où vous voyez marqué travailler la langue, où donc on a les éléments linguistiques qui vont être traités. Et donc on a plusieurs pages comme ça avec des questions de compréhension, parfois il y a encore des questions, il y a encore des phases d’anticipation, donc il y a des documents authentiques à chaque fois, des questions de compréhension, des questions, enfin pas des questions mais des moments où on travaille la langue, donc on demande à repérer, on demande à construire la règle et on demande à la systématiser en faisant des petites productions à partir de ça, toujours autour du même thème. Et puis ensuite on arrive à la tâche finale, à la fin de l’unité didactique.
Donc ça c’était pour parler de la construction des unités didactiques qui correspond à ce que recommande la recherche en didactique des langues. Il faut savoir qu’à la fin de chaque unité didactique, j’ai oublié de vous le dire, mais il y a un récapitulatif des règles de grammaire. Ça c’est pas mal pour faire de la remobilisation, parce qu’on sait qu’on a besoin de revoir plusieurs fois pour apprendre, et des exercices pour retravailler la grammaire. Donc ça ça correspond aussi vraiment aux cultures, il y a des cultures éducatives qui sont très habituées à faire de la grammaire, à faire des exercices de grammaire. Donc ça c’est assez rassurant pour ces cultures-là.
Lexique, Plurilinguisme et Activités
On a des exercices de révision du vocabulaire, et donc qui mobilisent aussi souvent la compétence purilingue. Par exemple, je vais vous donner un exemple après, je vous montre juste à quoi ça ressemble. Donc là on a complété les jours de la semaine, donc on remobilise le vocabulaire de la semaine, les horaires, continuer les séries. Donc ça c’est intéressant comme approche, on en reparlera, mais c’est la fréquence d’apparition des mots, pour pas faire trop de jargon, entre eux.
C’est une façon de retenir le vocabulaire qui est très intéressante, de mémoriser le vocabulaire. Et ensuite il y a mes mots, donc là on revient à mon panier de lexique, donc ça permet vraiment d’avoir cet apprenant qui est acteur de son apprentissage et qui se note lui-même. En fait ce qui est intéressant, parce que vous pouvez peut-être pas voir pourquoi j’insiste dessus, mais ce qui est intéressant c’est qu’en fait on ne dit pas ben voilà ça c’est la liste du nouveau vocabulaire que tu devrais connaître par temps et que tu as appris. Non, en fait on laisse l’apprenant revoir, remobiliser, et on le laisse noter ce que lui il estime qu’il était nouveau, qu’il a marqué et qu’il doit réapprendre.
En fait ça passe de tu dois, c’est ça qu’on attend de toi, à c’est toi qui prends les mains sur ton apprentissage. Et c’est là qu’il y a tout un shift qui est recommandé par la didactique, mais aussi par la pédagogie, par les sciences de l’éduc, et qui est intéressant dans ce manuel là. Voilà, et j’avais à vous montrer du coup par exemple ici, on a, faut que je le retrouve, ouais, on a la compétence plurilingue et pluriculturelle à laquelle je tiens beaucoup, qui est mobiliser. Comment dit-on dans votre langue les expressions suivantes?
Donc il y a des termes d’expression. En fait ça vient, ça c’est proné par le COCRL et ça revient à dire ok on sait que c’est un apprenant, on sait que t’as une L1, on sait que t’as une langue maternelle, peut-être même t’as d’autres langues. Fais le lien entre tes langues parce que c’est hyper intéressant et c’est des raccourcis et voilà. Donc ça, c’était présent mais de façon maladroite dans Défi, parce que je me souviens avoir des mots, enfin comment dit-on en portugais ou je sais plus, mais c’était assez maladroit.
Et là je trouve que cette version réactualisée c’est hyper intéressant et encore une fois c’est actuel par rapport à tout ce qu’on dit ici sur la compétence plurilingue et pluriculturelle. Voilà donc il y a d’autres choses que je voulais vous dire. Par exemple à un moment on aborde les annonces immobilières. Ce qui est intéressant sur les documents qui sont proposés c’est qu’ils sont représentatifs de leur genre discursif et ça c’est hyper important puisque en fait une des idées pour rendre l’apprenant autonome dans une langue c’est de lui présenter des genres discursif qu’il va maîtriser et que même s’il revoit pas le même, donc une annonce immobilière, même s’il revoit pas la même annonce immobilière il va pouvoir retransférer et se dire ah oui ça c’est une annonce, une annonce immobilière, une petite annonce et transférer ses compétences comme ça pour comprendre un document qu’il n’aura jamais vu. Donc ça c’est super important et donc ils sont bien choisis les documents pour pouvoir amener l’apprenant à faire ça.
Au niveau des activités langagères lesquelles sont mobilisées en tout cas dans le défi actuel niveau A1, on a de la compréhension orale, de la compréhension écrite, de la production orale, de la production écrite, de l’interaction orale et de l’interaction écrite, ce qui n’est pas le cas dans tous les manuels et on a un peu de médiation orale et de médiation écrite, c’est ça qui est souvent absent des manuels puisque on a des activités de groupe comme transmettre des informations, définir des concepts coopérés, ça relève de la coopération.
Adéquation avec le CECRL
Le manuel A1 il est complètement en adéquation avec ce qui est dans le CECRL. Donc vous pouvez aller voir l’inventaire des contenus linguistiques qui est fait. Donc pour le niveau A1 on a quasiment toutes les fonctions qui se retrouvent dans ce manuel là. On a des documents qui correspondent au niveau et voilà. Je pourrais le faire en détail, je l’ai fait en détail à vrai dire mais il n’y a pas plus intérêt que ça de vous le dicter puisque voilà, je vous le dis, on retrouve 90% de ce qui est attendu pour le niveau A1 dans ce manuel là.
Activités interculturelles et ludiques
On a des activités interculturelles, il y a des petites activités sur les gestes de la main, est-ce que c’est les mêmes dans votre pays parce que la communication elle passe aussi par le non-verbal. Et on a par touches, par semées dans le manuel et dans votre pays et dans votre langue donc ça c’est hyper intéressant. Au niveau des activités pédagogiques, j’ai relevé et là donc je reprends mes petites notes mais j’ai relevé des éléments qui sont intéressants. On a des activités ludiques et ça, ça va dépendre de votre style d’enseignement mais moi je trouve que c’est hyper important parce qu’un manuel, déjà que c’est pas moi qui fait les cours et que je le prends en général mais pour avoir une base, je m’en sers parce que on va pas se mentir, préparer des cours ça prend un temps fou et que des fois on est surchargé et qu’on a besoin d’avoir un support.
On peut choisir de tout faire dans le manuel, on peut choisir de ne prendre qu’une partie. C’est ça qui est bien aussi avec ce manuel, c’est que les unités elles sont assez autonomes, du coup je peux décider de ne faire qu’une partie, j’ai pas besoin de faire tout le manuel, je peux rajouter d’autres choses. Mais ce que j’aime bien dans ce manuel, c’est qu’il prend en compte le fait que vous êtes un enseignant, vraiment, il n’y a pas juste que le manuel et que du coup vous avez des activités qui sont proposées à faire, qui sont ludiques.
Vous pouvez par exemple demander à la classe de se classer par ordre alphabétique de son prénom, il y a des jeux de devinettes, il y a lever la main droite si… ah oui ça c’est assez drôle, les ludiques même des éléments linguistiques. Lever la main droite si le mot est féminin, la main gauche si le mot est masculin. Faites un avion, un papier et lancez-le, puis un camarade doit dire sa provenance et sa destination, donc pour remobiliser des éléments linguistiques. Voilà donc ça c’est assez intéressant et ça vous prend vraiment en compte vous dans votre animation, parce que souvent des trucs que j’ai pas aimé avec certains manuels, c’est que ben ok vous avez le manuel mais en fait votre cours vous le passez l’étudiant seul ou en binôme face à son manuel.
Donc là ce que j’aime bien c’est qu’il y a des éléments ludiques et d’animation vraiment de votre classe. Il y a des éléments créatifs, illustrer le portrait d’un pays en dessinant ou en cherchant des illustrations, pour vous n’en citer qu’une. Il y a des éléments métalinguistiques, le nom de votre pays est masculin ou féminin. Donc les éléments vous savez, les activités métalinguistiques c’est des activités de réflexion sur la langue et des activités réflexives, donc on en parlait sur le lexique, et des aides à la mémorisation puisque on a même des cartes mentales, et ça c’est très rare d’utiliser des cartes mentales pour le vocabulaire, pour les participer en fonction de leur terminaison.
Et ça c’est hyper intéressant parce que ce qui est intéressant derrière la carte mentale, vous savez dire Justine, c’est la mode la carte mentale. Ce qui est intéressant avec la carte mentale c’est qu’en fait, ben des fois ça représente un peu comment notre cerveau fonctionne et ça permet de ranger, d’ordonner toutes les règles, tout le vocabulaire et d’avoir une représentation du contenu différent et qui est plus en adéquation avec comment fonctionne notre cerveau. Donc on a des activités qui sont diversifiées dans leur nature mais diversifiées aussi dans leur modalité. On a des activités individuelles, en binôme, en groupe, en classe entière.
Approche des éléments linguistiques
On a, si on se positionne un peu plus sur les contenus linguistiques, on a une approche qui est inductive. Donc là vous pouvez aller voir par exemple la vidéo que j’ai faite sur la grammaire, enseigner la grammaire, si vous voulez un petit peu plus avoir la position de la recherche en didactique des langues sur ça. Mais ici on a de l’inductif, c’est-à-dire qu’on repère les éléments linguistiques soi-même dans un document authentique. On complète soi-même les éléments de la règle, on retrouve des tableaux de conjugaison, la règle grammaticale à trous. Et on a une grammaire qui est explicite, c’est-à-dire qu’on a la règle. C’est complètement en adéquation avec ce que recommande la didactique des langues, la didactique du français langue étrangère et les sciences de l’éduc.
Et maintenant on fait un petit focus sur la phonétique. Donc vous allez retrouver dans le manuel des… des capsules de phonétique, je vais vous dire parce que je sais pas si vous avez vu en vrai. La liaison avec N par exemple, mon ami. Regardez la capsule, donc en fait là il faut aller sur l’espace virtuel, donc vous pouvez diffuser, et préparez chacune ou chacun deux phrases. Formez un cercle, puis dites-nous, dites vos phrases chacun votre tour, vos camarades font un geste d’union quand ils entendent la main, et on vous met le geste.
Donc il y a des capsules vidéo que vous pouvez utiliser en classe, et ce que j’aime beaucoup avec les capsules vidéo, c’est qu’en fait elles mettent en mouvement. Donc pour vous donner des exemples, puisque j’en ai donné d’autres, vous avez l’intonation des questions. Mimez avec la main la voix qui monte et la voix qui descende. Faites un geste d’union quand vous entendez une liaison. Faites un geste pour marquer l’enchaînement consonantique. Alors là je ne me souviens plus, mais ça peut être par exemple ça, les barrières consonantiques. Tapez dans vos mains quand le mot se termine par un E muet.
Donc là on est, vous avez peut-être vu ma vidéo sur la phonétique, sur comment la prononciation en classe de français langue étrangère, et les deux approches qui étaient possibles. Dans ce manuel on est plutôt sûr de la verbe autonale, puisque la correction elle est assez dynamique, elle sollicite le corps en entier de l’apprenant et de l’enseignant. On a un peu d’articulatoire, par exemple dans prononcer, faire le geste de prononciation sans prononcer réellement. En tout cas on a une approche qui est assez fun de la phonétique, qui est assez parlante, qu’on peut s’approprier assez facilement et qui reste. En fait c’est assez intéressant de l’ancrer dans le mouvement, de l’ancrer dans le corps et pas juste passer trois heures à faire un, on, un.
Alors c’est la langue qui te retire en arrière, ça peut être intéressant. Mais là le focus il n’est pas mis sur ça, il est plus mis sur l’aspect mouvement, actif et un peu fun, de la façon de travailler la phonétique. Moi franchement j’aime bien, je trouve que c’est une façon assez intéressante de travailler la phonétique.
Approche du Lexique et Annexes
Donc je vous ai parlé de mon panier de lexique, la façon innovante, vous vous souvenez, qui était annoncée dans l’avant-propos de travailler le lexique et qui est au rendez-vous , puisqu’on a mon panier lexique au début de chaque unité didactique où l’étudiant doit marquer les mots qui sont nouveaux. Donc en fait il se constitue son, son répertoire de nouveaux mots en français. Et la dernière page avec mes mots, quelques activités et parfois la mobilisation par rapport à ses autres langues. Ça c’est très intéressant donc c’est au rendez-vous la promesse sur le lexique.
Je voulais vous parler d’autre chose aussi, qui est par exemple, ici on a des encadrés qui s’appellent abonds. Et en fait c’est des faits socio-culturels. Donc ici c’est qu’est-ce que c’est que le programme Erasmus, qu’est-ce que c’est que le travail. Et du coup, voilà c’est intéressant d’avoir ces éléments en plus. Je voulais juste vous le dire parce qu’il y a des encadrés abonds en même temps. Il y a la préparation au DELF A1, pour celui-ci, qui est présente. On a plusieurs activités du DELF qui sont présentées dans le manuel.
Et à la fin du manuel, c’est là où on va voir et qu’on va parler des annexes, on a plusieurs choses. A la fin du manuel, on a l’alphabet phonétique qui est rarement proposé. J’ai pas vu dans beaucoup de manuels. Donc c’est assez intéressant parce qu’en fait, dans les capsules de phonétique, ils vont remettre quelques éléments de phonétique. Bien qu’on n’apprend pas à nos apprenants à lire la phonétique, on n’est pas en lisance LLCER de français. On a le tableau des conjugaisons. Donc pareil, qui peut être assez intéressant de revenir dessus, de renvoyer les étudiants sur ça. Et on a le DELF.
Donc là, on a vraiment un dossier sur le DELF. Donc on a vraiment la description du DELF, la description d’épreuves. Et on a des DELF blancs. Je crois qu’il y en a un ou deux, avec toutes les épreuves, donc avec un total sur 100. Ensuite, on a les transcriptions des enregistrements, qui est forcément assez intéressant, puisque vous savez, il y a des audios dans l’espace virtuel, il y a des audios, il y a des vidéos. Et donc ça, c’est toutes les retranscriptions. Et pour finir, il y a deux cartes. Une carte en lien avec la francophonie et une carte de la France, ses départements et ses régions.
L’Espace Virtuel
Voilà, donc là, on a vu la macro-sctructure. Donc on a parlé des infos générales, on a parlé de l’avant-propos, qu’est-ce qui était annoncé. On a parlé de la macro-structure du manuel et la micro-structure du manuel, donc plutôt au niveau d’une unité. Et donc, ce que vous pouvez retenir de ce manuel, c’est que son approche des cultures, des sociétés francophones va vraiment intéresser vos apprenants. Qu’elle a aussi une façon d’aborder la communication, donc on va dire la compétence pragmatique, la compétence linguistique avec tous les éléments linguistiques et qui sont en adéquation avec ce que recommande la didactique des langues.
Qu’on est dans une approche socio-constructiviste de l’apprentissage, qu’il y a de la perspective actionnelle, même si elle est limitée. Mais j’ai posé une question si elle est limitée de fait dans un manuel ou pas, en tout cas qui est limité à des tâches qui sont bien présentes, mais qui peuvent être des tâches relativement scolaires. Il y a une approche innovante du lexique, de la phonétique telle qu’annoncée. On a un manuel avec des unités assez autonomes qui vous permettent de piocher ce que vous avez envie.
On a des propositions d’activités qui sont diverses, des modalités d’activités qui sont variées, qui permettent de faire quelque chose qui est assez fun, qu’on ne s’ennuie pas, qui permettent à chacun d’apprendre de lui-même, d’être acteur de son apprentissage. Et on a un manuel qui est… c’est bête, mais ça doit faire partir quand même de l’analyse du manuel, en tout cas vous d’être prof, je pense que c’est un élément de sélection qui est beau, qui a des visuels qui sont modernes, qui sont contemporains, qui d’un point de vue cognitif n’est pas trop chargé, parce que quand il y en a trop sur un manuel, c’est très difficile.
Conclusion de l’analyse du manuel et l’IA
Voilà, donc c’est un manuel qui pourrait vous plaire. Moi j’ai été en tout cas ravie d’avoir ce partenariat, cet accord avec la maison d’édition, Édition Maison des Langues, pour le soumettre à la grille d’analyse des manuels que j’ai fait à partir de la recherche. Voilà, donc j’ai fait des back and forth, j’ai fait des allées-venues entre vraiment le déroulé de ma grille, je voulais pas faire quelque chose de trop lu, de trop monotone, mais en tout cas c’était l’idée de comment mobiliser tous les éléments de la recherche, pour voir si un manuel est adapté à ce que recommande la recherche en didactique des langues, et adapté avec son temps aussi, donc là on peut étendre même aux sciences de l’éducation.
Ce que je vous propose, c’est qu’on regarde ensemble l’espace virtuel, parce qu’il y a plusieurs choses sur l’espace virtuel, on va retrouver le manuel papier en format numérique, mais on va avoir des éléments aussi qui peuvent vous intéresser, donc restez avec moi pour la dernière partie de cette vidéo. Donc on se retrouve dans l’espace virtuel, donc l’espace en ligne auquel vous avez accès quand vous achetez le manuel défi actuel, donc dans son tableau de bord, donc en fait on va enseigner un code, et grâce à ce code on a accès à son manuel.
Donc là on a bien défi actuel 1, donc vous avez plusieurs choses, vous avez le manuel feuilletable qui est vraiment la version numérisée du manuel, je peux vous montrer. Voilà, ça c’est vraiment ce qu’on a vu, le manuel en lui-même. On a le manuel web, donc là c’est activité par activité au format web. On a des ressources, donc on a les capsules phonétiques, donc avec les vidéos à regarder, là vous avez la vidéo par exemple, la première vidéo de phonétique, et vous avez des exercices, vous avez le cahier d’exercices.
Vous avez d’autres ressources, donc on va voir, normalement, quelque part, un guide pédagogique, le guide pédagogique pour l’enseignant, le plan de cours sur l’année, le cahier d’exercices activité par activité, le tableau de conjugaison, des évaluations, et le guide d’utilisation de l’IA. Ca c’est assez intéressant, ça peut vous intéresser. Donc ça c’est un fichier à télécharger, hop, il va falloir dézipper, et en fait il ressemble à ça.
Vous avez l’objectif du guide qui va être de vous aider à utiliser l’IA dans vos cours que vous faites avec l’utilisation du manuel. Il est marqué pour aider les équipes pédagogiques de FLE à travers un compromis entre l’utilisation responsable de l’intelligence artificielle générative, donc l’IAG, et le manuel. Ah, voilà, j’ai un petit avant-propos si on peut dire. Vous avez l’art du prompt, donc comment rédiger des prompts.
Ensuite vous avez des petites idées sur quand utiliser l’IA, une proposition concrète pour la classe, et vous avez des idées d’activités avec le prompt. Donc des exemples d’activités avec l’IA qui sont basées sur des défis actuels, voilà, et des exemples de prompts. C’est une ressource qui est franchement intéressante, et qui vous aidera à compléter, vous donner des billes en plus pour animer vos séances. Donc ça c’est les ressources. Et ensuite, vous avez des ressources complémentaires, unité par unité, des petits exercices à faire, des petites révisions. Donc c’est assez intéressant d’avoir ça en plus du manuel, ça fait quand même quelque chose d’assez conséquent pour vous donner des billes, pour vous accompagner dans l’animation, dans la préparation de vos cours.


