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Le classement de Shanghai

Quelles universités françaises sont reconnues à l’international ? Qu’est-ce que le classement de Shanghai? Est-ce qu’elles sont plutôt excellentes, bonnes ? Est-ce qu’elles sont performantes ? C’est ce qu’on va voir au niveau des classements mondiaux.

Aujourd’hui, on parle des classements mondiaux, ceux qui décident des positionnements des universités à l’international. Au national, laquelle est la meilleure ? Laquelle n’y figure pas ? C’est ce qu’on va voir aujourd’hui.

Présentation du classement de Shanghai

On commence avec un classement que vous connaissez sûrement tous, mais pas par son vrai nom, puisque son vrai nom, c’est l’Academy Ranking of World Universities, plus connu sous le nom de classement de Shanghai. Ça devrait vous parler. Le classement 2021 a été publié, donc j’en profite pour lancer le thème. D’abord, première question, qu’est- ce que le classement de Shanghai ? Le classement de Shanghai, il est réalisé par l’université chinoise Jian-tong depuis 2003.

L’objectif du classement de Shanghai

Ça fait un petit moment maintenant. L’objectif de ce classement, c’est d’évaluer l’engagement des établissements d’enseignement supérieurs dans leurs activités de recherche. J’insiste bien sur le mot recherche.

Quels sont les critères de classement ?

Le classement consiste à classer les 1000 meilleures universités du monde selon six critères précis.

  • Le premier objectif, c’est le nombre d’alumnis, donc d’anciens élèves qui ont reçu un prix Nobel ou une médaille Fields, ça, ça vaut pour 10 % de la note globale.
  • Ensuite, on a le nombre d’enseignants chercheurs qui ont reçu un prix Nobel ou une médaille Fields, ça, ça vaut pour 20 %.
  • Puis on a le nombre de chercheurs hautement cités pour leurs travaux, 20 % aussi de la note.
  • On a aussi le nombre d’articles publiés dans deux revues en anglais, Nature, c’est la première et Science, c’est la deuxième, 20 %.
  • Egalement le nombre d’articles indexés dans deux grandes bases qui sont les bases de Science Citation Index et Social Science Citation Index, 20 %.
  • Et enfin, la dernière, c’est on reprend la performance académique des profs en reprenant les cinq critères précédents et on le divise par le nombre d’enseignants-chercheurs permanents. Et ça, ça vaut pour 10% de la note.

Voilà pour ce qui est de la méthodologie du classement de Shanghai.

Les universités française dans le classement de Shanghai de 2021

Maintenant, on va passer aux résultats du classement de 2021. La France se positionne plutôt bien puisque dans le top 20 des universités, elle occupe la troisième place derrière les États-Unis et le Royaume-Uni, ce qui est un très bon positionnement.

Ensuite, dans le top 100 des meilleures universités, la France retrouve quatre universités françaises dans ce classement. La première, c’est Paris Saclay qui occupe la 13ème position. Elle monte de deux places. Elle est d’ailleurs cette université, donc Paris-Saclay, il faut savoir que c’est l’université qui regroupe notamment AgroParisTech et Central Supelec. Cette université, elle est troisième européenne et elle est première mondiale dans le domaine des mathématiques. Donc, très bon classement pour Paris Saclay.

Ensuite, la deuxième université à se retrouver dans la deuxième université française, à se trouvé dans le classement de Shanghai, dans le top 100, c’est Sorbonne Université. Elle occupe la 35ème place, donc elle monte de quatre places par rapport à l’année dernière. Elle se retrouve troisième dans le sujet dans le domaine des mathématiques et elle est première pour tout ce qui est océanographie. D’ailleurs, dans cette matière, certaines universités littorales comme Université de Bretagne Occidentale surprennent par leur excellent positionnement puisque celle- ci est 13ᵉ mondiale.

Ensuite, la troisième université, c’est ce qu’on appelle l’université PSL, Paris Sciences et Lettres , qui, elle, se retrouve en 38ᵉ position.

Et ensuite, un peu plus bas dans le classement, on a l’université de Paris qui se retrouve 73ème. Dans le top 500, on a sept autres universités. Entre la 101ᵉ et la 300ème place, on retrouve ex- Marseille, Grenoble Alpes, Strasbourg, Montpellier, Claude Bernier-Allon, Cologne, Claude Bernard Lion 1, Bordeaux et l’Université de Lorraine.

De bons résultats français

Les résultats de la France ont été salués puisque cette année, on a quand même un très, très, très bon score. Cette année, le positionnement est très favorable. Les premiers du classement, sans grande surprise, Harvard, Stanford et Cambridge. Voilà pour ce qui est des résultats du classement de 2021.

Un classement aux nombreuses critiques

Cependant, je ne vais pas vous laisser que sur cette note positive. Mais on peut aussi critiquer ce classement de Shanghai.

Les critiques majoritaires sur le classement de Shanghai, ça va être son caractère assez d’imposition. C’est-à-dire que le classement décide ce que doit être une bonne université sans qu’il y ait vraiment de discours démocratique, sans qu’on soit vraiment d’accord.

C’est-à-dire qu’il établit un classement, voici ce que devait être une bonne université, elle devrait être une bonne université. En l’occurrence, elle ne prend en compte que la recherche et personne ne peut négocier. Personne ne peut venir essayer de modifier ses critères. Donc c’est soit on s’y plie, soit on ne s’y plie pas. C’est le caractère un peu d’imposition qui vient souvent être critiqué sur la définition d’une bonne université.

C’est vrai que la critique majeure, c’est le fait de ne pas prendre en compte certains éléments dans le classement. Notamment, on ne prend pas en compte la pédagogie, on ne prend pas en compte tout ce qui va être insertion professionnelle, tout ce qui va être égalité des chances. Toutes les grandes universités qui sont en première du classement sont quand même des universités sélectives, principe qu’on a beaucoup moins chez nous.

On ne prend pas en compte la taille des universités, les budgets des universités.

On prend trop en compte l’histoire des universités. C’est-à-dire que si demain il y avait une université émergente qui était fantastique, elle ne serait pas aussi bien positionnée que certaines dans le classement, pas la même parce qu’elle n’a pas tout simplement toute l’histoire qu’il y a derrière.

Si elle n’a pas f’histoire, ça veut dire qu’elle a pas les alumnis, ni les prix Nobel, ni les Medailles des anciens élèves ou même des profs en poste.

L’apologie du modèle anglo-saxon critiqué

Et en suite, la dernière critique majeure c’est que c’est trop souvent… Le problème, c’est que ce qui est dit, c’est que ça érige les universités, le modèle des universités en anglo- saxons comme modèle à suivre. Ce qui n’est pas forcément ce que tout le monde voudrait. On ne peut pas forcément dire que c’est le meilleur modèle. Il y a beaucoup de modèles différents qui fonctionnent. Mais en tout cas, ce classement- là érige le modèle de recherche de l’université anglo-saxonne comme modèle à suivre.

On vient aussi critiquer le fait qu’on ne prend en compte que les publications dans les revues en anglais Nature & Science, ce qui peut poser problème, par exemple, chez nous. Les chercheurs ne publient pas tous en anglais. C’est ce parti pris, on va dire, qui est souvent critiqué.

La première conséquence, c’est que le système universitaire des pays s’adapte à ces classements et vient mettre en place des réformes qui vont vers un système plus anglo- saxon pour mieux rentrer dans les critères de ces classements.

Nous arrivons à la fin de cet article sur le classement de Shaghai, rendez-vous sur le blog pour plus d’articles. Moi, je vous dis merci et à bientôt !

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