Enseigner à l’étranger : Mission Laïque et AEFE
Comment faire pour enseigner à l’étranger ? On répond à cette question aujourd’hui. Avant de commencer, j’en profite pour vous dire que vous pouvez consulter les témoignages de profs de FLE dans le monde. Vous retrouverez notamment le témoignage de Cécile, qui a été prof d’anglais dans différentes destinations et qui est notamment partie avec l’AEFE dont on va parler tout à l’heure.
On va parler de plusieurs façons de faire pour être prof à l’étranger, qu’on soit enseignant titulaire ou non, qu’on soit prof dans le secondaire, dans le primaire ou personnel administratif, il y a plusieurs façons d’aller à l’étranger. Nous, on va s’intéresser au cas : « Je suis prof, titulaire ou pas, et je vais enseigner à l’étranger. »
Partir enseigner à l’étranger avec la Mission Laïque Française
La Mission Laïque Française, c’est une association française à but non lucratif et qui est jugée comme d’utilité publique. Elle a un réseau MLF Monde et les enseignements de ces établissements suivent le programme de l’Éducation nationale français.
Il faut savoir que chaque année, la mission laïque recrute environ 120 soin personnel, des enseignants du premier et du second degré, des personnels administratifs, des personnels de direction. Voilà, plusieurs choses.
Comment le recrutement se fait pour la mission Laïque ? Les candidatures sont étudiées de septembre à mars et on part la rentrée suivante, souvent en septembre. Et les candidats des critères de sélection se font en fonction de plusieurs choses. En fonction de si vous êtes titulaire ou pas, l’expérience que vous avez, s’il y a des rapports d’inspection, les diplômes obtenus, l’investissement et la motivation. Si vous êtes titulaire, pour postuler, vous pouvez vous créer un dossier sur la plateforme et ensuite faire des vœux. Si vous êtes non-titulaire, vous pouvez postuler directement à une offre sur le site.
Il faut savoir que la mission laïque ne propose que ce qu’on appelle des contrats de droit local. Ça veut dire concrètement que vous êtes embauché par l’établissement de destination, que vous êtes soumis aux régulations du pays de destination. Votre rémunération, votre assurance maladie et tout ça dépendra donc de ce pays- là, ce qui implique aussi que vous ne cotisez pas pour la retraite ni pour le chômage en France et que vous n’avez pas la Sécurité sociale française. Il faut savoir également que du coup, ce n’est pas pris en compte dans votre avancement de carrière et que vous n’avez pas tout ce qui est primes de logement ou voyages et retours en général.
Toutes les offres sont disponibles sur le site de la Mission Laïque Française. Ça reste un des moyens les plus efficaces pour avoir une expérience à l’étranger. Vous pouvez voir les postes disponibles dans les pays en fonction de vos disciplines et de si vous êtes plutôt premier ou second degré. Voilà pour ce qui est de la Mission Laïque Française.
Partir enseigner à l’étranger avec l’AEFE
Maintenant, on va parler de ce qu’on appelle communément l’AEFE, l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger. Donc là, c’est un établissement public sous la tutelle du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Les enseignants et le personnel de direction peuvent trouver des postes à l’étranger selon trois contrats, puisque l’AEFE propose trois contrats différents. Le premier est le contrat de droit local, comme la mission Laïque française dont on vient de parler. Là, concrètement, vous êtes recruté par l’établissement de destination locale. Si vous êtes titulaire en France, il faudra demander une disponibilité ou un détachement pour pouvoir aller enseigner là- bas. Si vous n’êtes pas titulaire, ça ne pose pas de problème. C’est l’établissement de destination qui définit le profil qui les intéresse et vous êtes soumis à la loi en vigueur dans le pays de destination. Comme je l’ai dit tout à l’heure, pas de cotisation chômage, retraite, tout ça, pas de prise en compte pour l’avancement de carrière. Voilà pour ce qui est du contrat de droit local. Sur le site de l’AEFE, vous pouvez retrouver ces offres- là. Ça vous met la liste par pays des établissements avec un lien pour aller voir sur chaque site de chaque établissement dans la rubrique Recrutement.
Ensuite, on a le contrat résident. Là, le contrat résident, vous êtes recruté à la fois par l’AEFE, mais aussi surtout sur proposition de l’établissement de destination. Pour pouvoir prétendre au contrat de résident, il faut être enseignant titulaire. Vous ne pouvez pas si vous êtes non-titulaire, il faudra demander votre détachement pour pouvoir aller enseigner avec l’AEFE ailleurs. Vous aurez un contrat de trois ans qui pourra être renouvelé une fois, donc un total de six ans sur ce poste- là.Vous aurez votre salaire plus une prime de vie locale et éventuellement une aide familiale en fonction. Votre partenaire et vos enfants pourront vous suivre. Et là, en général, vous effectuez des missions d’enseignement et éventuellement de vie scolaire. Voilà pour ce qui est du contrat résident.
Ensuite, il y a ce qu’on appelle le contrat expatrié. Le contrat expatrié, il faut savoir qu’il y en a peu quand même. Il y en a moins que les deux dont je viens de parler. Et là, l’expatrié, il est recruté par l’AEFE, vraiment. Il est choisi, recruté par le directeur de l’AEFE. Il a de l’enseignement, mais aussi des missions d’encadrement pédagogique, de formation des élèves, des équipes pédagogiques. Le contrat, c’est trois ans, qui peut être prolongé de deux fois un an. Donc, on peut avoir un total de cinq ans.
Pour prétendre au contrat expatrié, il faut être enseignant titulaire depuis au moins trois ans. Si je ne dis pas de bêtises, normalement, il faut avoir eu au moins une inspection. Et là, au niveau du salaire, c’est plus intéressant. Il y a le salaire, il y a la prime de vie locale, il y a le salaire, il y a l’indemnité de changement de résidence, l’indemnité d’expatriation et un voyage aller- retour pour soi- même et les membres de son foyer qui sont pris en compte. Également, tout ce qui est cotisation et avancement de carrière, là, ils sont pris en compte dans ce contrat- là.
Voilà pour ce qui est des différentes façons d’être prof à l’étranger dans les réseaux d’établissements qui suivent le programme français. Si vous avez des questions, des remarques, des retours d’expérience, n’hésitez pas à laisser un commentaire. Moi, je vous dis merci et à bientôt !