Les compétences du CECRL
Quelles sont les compétences du CECRL ? C’est la question qu’on va se poser aujourd’hui. Bonjour et bienvenue sur Éducation Voyageuse.
L’objectif des compétences du CECRL
Aujourd’hui, on entame larticle qui relate des compétences du CECRL. En fait, le CECRL a essayé d’identifier au plus près de la réalité les compétences que les individus mobilisent lorsqu’ils communiquent dans une langue. Nous, notre rôle en tant qu’enseignants de langue étrangère, ça va être de proposer des programmes de formation qui vont faciliter l’atteinte de ces compétences énumérées dans le CE CRL.
Je reprends mon petit carnet parce que je vais vous faire aussi quelques petites citations. Le CECRL définit les caractéristiques de toute forme d’usage et d’apprentissage d’une langue de la façon suivante. L’usage d’une langue, y compris son apprentissage, comprend les actions accomplies par des gens qui, comme individus et comme acteurs sociaux, développent un ensemble de compétences générales et notamment une compétence à communiquer langagièrement.
Les familles de compétences du CECRL
Donc, le CECRL différencie deux types de familles de compétences. La première famille, ça va être les compétences générales. Et ensuite, il distingue cette famille de l’autre famille qu’il appelle les compétences à communiquer langagièrement. Autrement dit, les compétences communicatives langagières.
La définition de compétence
On va peut- être commencer par le commencement. Comment est-ce que le CCRL définit- il la notion de compétence ? Il la définit comme l’ensemble des connaissances, des habiletés et des dispositions qui permettent d’agir. Simple et efficace.
Les compétences générales dans le CECRL
On va s’intéresser à la première catégorie de compétences, les compétences générales. Il explique que ces compétences générales, elles ne sont pas propres à la langue. Ce sont les compétences auxquelles on fait appel pour des activités de toutes sortes, y compris des activités langagière. Elle repose donc sur les savoirs, les savoir- faire, les savoir- être que possèdent le sujet ainsi que les savoirs apprendre. Là, on vient d’identifier quatre sous- catégories de compétences générales.
Les savoirs
La première, je vous le disais, ce sont les savoirs. Ils sont définis dans le CECRL comme les connaissances résultant de l’expérience sociale, c’est ce qu’on appelle un savoir empirique, qu’on apprend en faisant, ou d’un apprentissage plus formel. Là, ça va être le savoir académique. Concrètement, si vous construisez un cours où la tâche de l’apprenant, ça va être de candidater à une offre d’emploi ou bien à une formation. Les savoirs liés à cette tâche, ça va être l’émission de l’emploi type ou, par exemple, le programme de la formation. Ça, ce sera les savoirs qui ne sont pas des compétences langagières, qui sont des compétences générales, mais ce sera des savoirs mobilisés.
Dans ces savoirs, le CCRL identifie plusieurs sous- sous-catégories. Il identifie des savoirs de culture générale, de connaissance du monde, des savoirs socioculturels, des très distinctifs d’une culture, et la conscience interculturelle, ce qu’on remarque en adoptant une posture interculturelle.
Les savoir-faire
Après les savoirs, il y a donc, je vous le disais tout à l’heure, les savoir- faire. Les savoir- faire, ils sont qualifiés comme la maîtrise procédurale. Par exemple, conduire une voiture ou jouer du violon. Pour reprendre notre exemple de la lettre de candidature, ça peut être par exemple savoir synthétiser des informations, organiser des idées, argumenter, tout ça.
Le CECRL identifie encore des sous- catégories qui vont être les aptitudes pratiques et les savoir- faire. Par exemple, tout ce qui est aptitude sociale, vie quotidienne, professionnelle, loisirs. Ensuite, il différencie de ça les aptitudes et les savoir- faire interculturels, comme par exemple établir une relation interculturelle.
Les savoir-être
Après ça, on a les savoir- être. Là, ils sont définis comme les dispositions individuelles, les traits de personnalité, les dispositifs d’attitude qui sont manifestés dans une interaction sociale. Par exemple, si on reprend notre exemple du cours avec une tâche candidatée à une offre d’emploi, ça va être le savoir- être, ça peut être adopter une attitude ou un ton professionnel pour une situation professionnelle. Après, ça peut être être respectueux, être sérieux, tout ça.
Au niveau des sous- catégories, le CCRL nous donne les sous- catégories suivantes. Les savoir- être se regroupent sous les attitudes, les motivations, les valeurs, les croyances et les traits de personnalité.
Les savoir-apprendre
Enfin, on a les savoir-apprendre. Là, ils sont définis comme les stratégies que met en place et que sélectionnent l’individu pour accomplir une tâche donnée. Là, ça peut être les sous- catégories. Il nous donne la conscience de la langue, la conscience de la phonétique, l’attitude à l’étude et l’aptitude à la découverte.
Voilà, ça, c’est tout ce qui est des compétences générales.
Les compétences communicatives langagières
Maintenant, on passe aux compétences communicatives langagières. Là, elles sont définies page 86 dans le CECRL, dans le paragraphe suivant. « Afin de réaliser des intentions communicatives, les utilisateurs apprenants mobilisent les aptitudes générales ci- dessus, celles qu’on vient de décrypter, et les combinent à une compétence communicative de type plus spécifiquement linguistique. Elle comprend les composantes suivantes.
Donc là, on se retrouve avec trois catégories qui sont la compétence linguistique, la compétence sociolinguistique et la compétence pragmatique.
La compétence linguistique
Dans la compétence linguistique, on la définit comme celle qui a trait au savoir et savoir-faire relatif au lexique, à la phonétique, à la syntaxe et aux autres dimensions du système d’une langue.
Là, on a six sous- compétences de la compétence linguistique. On a la compétence lexicale. Donc les éléments lexicaux, comme par exemple, je vous donne un exemple, les proverbes et les éléments de grammaire, les articles, par exemple. On a ensuite la compétence grammaticale. Donc là, ça peut être le nombre, le genre, tout ça. Ensuite, on a la compétence sémantique : la compétence sémantique lexicale, le sens des mots; la compétence sémantique grammaticale, le sens des structures; la compétence sémantique pragmatique, le sens des relations logiques.
Ensuite, on a la compétence phonologique, les sons, l’intonation, tout ça. Ensuite, on a la compétence orthographique. Bien entendu, l’orthographe, l’orthographe des mots, la forme des lettres, par exemple l’écriture inclusive, la ponctuation. Et enfin, la compétence orthoépique. Donc là, la compétence orthoépique, c’est la production d’une prononciation correcte à partir de la forme écrite. Concrètement, comment est- ce que je peux bien lire ?
Donc là, pour la compétence linguistique, si on reprend notre exemple de la tâche finale de tout à l’heure, on peut dire que ça va être maîtriser le vocabulaire de la spécialité professionnelle. On peut, par exemple, dire que ça va être les déterminants indéfinis, peu importe, mais en tout cas, tout ce qui va être de l’ordre du linguistique, ça va être une compétence linguistique.
La compétence sociolinguistique
Ensuite, on a la compétence sociolinguistique. Elle est définie ainsi. Elle porte sur la connaissance et les habiletés à faire fonctionner la langue dans sa dimension sociale. Elle renvoie aux paramètres socio- culturels de l’utilisation de la langue.
Là, on a cinq sous-parties qui sont les marqueurs de relations sociales. Par exemple, les salutations, les conventions de prise de parole. On a ensuite les règles de politesse. Ensuite, les expressions de la sagesse populaire, comme les proverbes ou les expressions idiomatiques. Enfin, les différences de registre. Là, ils sont clairement identifiés. On a le registre officiel, formel, neutre, informel, familier et intime. Et enfin, le dialecte et l’accent, savoir reconnaître une classe sociale à travers un accent, une origine régionale ou nationale.
Là, par exemple, pour notre tâche finale de tout à l’heure, ça va être utiliser les formes de politesse de la lettre professionnelle, par exemple.
La compétence pragmatique
Enfin, on a la compétence pragmatique qui, elle, recouvre l’utilisation fonctionnelle de la langue, à savoir la réalisation de la fonction langagière ou de l’acte de parole. Là, par exemple, ça pourrait être, pour notre exemple, exposer son parcours professionnel, construire un plan de lettre de motivation ou argumenter son choix.
On distingue deux sous- compétences de la compétence pragmatique, la première étant la compétence discursive. Là, ça va être ordonner les phrases, les éléments de cohérence et de cohésion, structurer un texte. Ensuite, on a la compétence fonctionnelle qui peut être micro fonction, soit l’énoncé dans une interaction. Là, ça va être par exemple, faire faire quelque chose à quelqu’un, identifier, exprimer un désaccord ou tout ce qui va être macro fonction. Là, on va avoir plutôt ce qui relève de la description, de la narration, du commentaire, de l’exposé et enfin, le schéma d’interaction.
Pour conclure sur les compétences du CECRL
Voilà pour ce qui est des compétences du CCRL. Deux grandes familles, les compétences générales qui ne sont pas liées forcément qu’à la langue et les compétences communicatives langagières. Quand vous établissez un programme, il va falloir lister quels types de compétences vous visez dans vos cours. Et il faudra faire référence, à toutes ces compétences.
Je vous fais une petite citation pour terminer. Page 18, il est dit que « Toutes les catégories utilisées ici ont pour but de caractériser les domaines et les types de compétences qu’un acteur social a intégrées, à savoir les représentations, les mécanismes et les capacités dont on peut considérer que la réalité cognitive rend compte des comportements et des réalisations observables. Simultanément, tout processus d’apprentissage facilitera le développement ou la transformation de ces représentations internes, de ces mécanismes et de ces capacités. »
Voilà, c’est ce que je vous ai expliqué tout au long de cet article. Quel est notre rôle et comment utiliser ces compétences dans vos cours. Pour plus d’article, rendez-vous sur le blog.
En attendant, si vous avez des commentaires, n’hésitez pas à les poster. Je vous dis merci et à bientôt.